Jeudi 24 novembre 2022 à 18h30 à La Terrasse, 21 avenue d'Italie Francis Sanchez : Grothendieck, Poincaré, Hilbert, Einstein ... en question !
Grothendieck Alexandre : Malgré son intuition correcte que la Physique est foncièrement discontinue, il considéra la Physique comme une discipline non mathématique. Il a ainsi raté de corriger Newton qui aurait dû introduire la constante quantique directement à partir des lois de Képler, ce qui eut changé le cours de la Science Moderne. Il s’était fait piéger par la dérive philosophique écartant Poincaré au profit de Hilbert et Einstein, et par le formalisme à outrance du groupe Bourbaki, de triste mémoire pour l’enseignement des mathématiques pratiques. Son œuvre, bien que révolutionnaire, fut impuissante à extraire l’unité globale, qu’il appelait « Motif », d’où son rejet final des mathématiques, et son orientation vers la spiritualité.
Jeudi 29 septembre 2022 à 18h30
A la brasserie Paris-Italie (au pied des "Auréliennes"), 29 avenue d'Italie (Métro Place d'Italie ou Tolbiac, Bus 47 arrêt Vandrezanne)
A l’occasion de la rentrée des classes, Jean Maruani (Membre correspondant de l’Académie européenne, ancien Directeur de Recherche et Vice-président de l’ANDES) introduira un débat sur le thème :
« Grandeur et Décadence du Système Educatif Français : de Charlemagne au gloubi-boulga »
1ère partie (# 45 min) : Le Diagnostic ….
Discussion (# 15 min).
2ème partie (# 30 min) : Le Traitement ….
Discussion (# 30 min).
Puis Dîner (pour ceux qui le souhaitent) à partir de 21 h.
Jeudi 21 avril 2022 à 18h30 Denis Chadebec : Qu'entend-on par courbure de l'espace temps ?
Résumé : le 14 septembre 2015 tombe une information extraordinaire : on a détecté un paquet d'ondes gravitationnelles. C'est une des premières les plus célèbres de l'histoire des sciences. Or le public a appris en même temps que ces ondes sont la propagation de vibrations de l'espace temps. Mais qui sait ce que ça veut dire ? Cette conférence prétend l'expliquer à des personnes qui n'ont de culture scientifique que celle venue de leur scolarité …
Jeudi 24 mars 2022 à 18h30 François Vannucci : Les deux erreurs d'Albert Einstein Vidéos : Exposé - Débat
Jean Maruani : Mémoires pour servir à l’Histoire des sciences Vidéos
Jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Suite à la première partie de sa présentation sur le thème : Mémoires pour servir à l’Histoire des sciences : Souvenirs d’enfance et de jeunesse et d’un parcours scientifique (du Lycée Carnot de Tunis à l’Académie Bulgare des Sciences),
le Dr Jean Maruani présentera quelques anecdotes vécues sur des rencontres avec des Prix Nobel et d’autres sommités scientifiques.
Cette présentation devrait durer environ une heure et être suivie d’une discussion et d’un dîner sur place pour ceux qui le désirent.
Jeudi 13 janvier 2022 à 18h30
1ère partie (# 1h45 min) : Souvenirs de mon parcours scientifique, du Lycée Carnot de Tunis à l’Académie Bulgare des Sciences.
Discussion
2ème partie (# 45 min) reportée à une date ultérieure (peut-être en mars) :
Anecdotes de mes rencontres avec des Prix Nobel et d’autres sommités scientifiques.
Discussion (# 30 min)
puis Dîner (pour ceux qui le souhaitent) à partir de 21 h.
Déterminisme, hasard, chaos, liberté, la révolution des idées scientifiques depuis un siècle - Vidéos
Mercredi 17 novembre 2021 à 18h30 Christian Marchal :
Les OVNI et le rapport COMETA.
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Jeudi 30 septembre 2021 à 18h30 à la brasserie Paris Italie Denis Chadebec fera un exposé suivi d'un débat sur le thème :
L'incompréhensible physique quantique est pourtant le fondement théorique pour comprendre la matière et le rayonnement.
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Jeudi 23 septembre 2021 à 18h30 à la brasserie Paris Italie Francis Sanchez fera un exposé suivi d'un débat sur l'ANTHROPOCOSMOS qui généralise le Principe Anthropique et l'AXE COSMIQUE FINAL incluant le Mètre et la Seconde.
L’Histoire de la Science a montré la fécondité du principe de Pythagore : tout est basé sur les nombres entiers. C’est ainsi que le tableau de Mendeleiev range les atomes selon un schéma répétitif qui implique la série « spectroscopique », de période 4, les nombres 2, 6, 10 et 14.
L’examen des longueurs caractéristiques de la Cosmologie et de la Physique des Particules, l’unité étant la longueur d’onde de l’électron, conduit à la double fonction exponentielle de l’Axe Cosmique qui prolonge cette série par les nombres 18, 22, 26 et 30. Le nombre 26 est identifié à la dimension de la théorie bosonique des cordes, et correspond à R/6, où R est le rayon de Hubble qui définit l’Univers observable, tandis que pour n = 30, cela correspond à la longueur d’onde de l’Univers observable avec le facteur correctif 153². De f(30) = f(26)², on déduit qu’intervient le nombre p = 12 x 153 = 1836, le rapport de masse proton/électron, confirmant le rayon fixe de l’Univers prévu par Eddington, que l’auteur a retrouvé par analyse dimensionnelle dans ses 3 premières minutes de cosmologie.
L’Univers n’est pas en expansion, il est en équilibre dynamique. Les galaxies qui fuient au-delà de l'horizon sont remplacées par un flux de neutrons à raison (c^3/G) d'un neutron par siècle et par volume de cathédrale.
L’analyse mathématique montre que cette série est liée à la série double exponentielle de Lucas-Lehmer, qui intervient dans la recherche des nombres premiers. Nous avons montré que cette série est liée à la constante électrique a = 137.03599, par l’intermédiaire du terme aa, qui s’identifie, au facteur pi près, au volume du Cosmos (unité : rayon de l’atome d’Hydrogène) dans lequel est immergé l’Univers.
Les rayons de l’Univers et du Cosmos sont reliés par une relation holographique simple qui fait intervenir le paramètre u = e2/e². Ce paramètre est relié à a et p, et aux couplages de jauge. L'Axe Cosmique montre clairement que l'Univers est le boson de jauge terminal dans le Cosmos.
La surprise est que les unités officielles, aussi bien le mètre que la seconde, s’intègrent dans ce schéma unificateur, y compris le rayon de la Terre et la gravitation terrestre. Cela semble impliquer que la Terre est unique dans l’Univers. Le plus étonnant, outre le 153 biblique, est que le mètre égyptien, basé sur le rayon terrestre, utilise le nombre 3570 qui apparaît clairement comme un monstre arithmétique, voir le site
Holophysique, l'Axe Topologique.
Jeudi 8 juillet 2021 à 18h30 à la brasserie Paris Italie
Dans la foulée de l'exposé du 10 juin dernier: "Réflexions sur la récente pandémie de CoVid et sur la problématique vaccinale", notre ami Jean Maruani nous propose de présenter ses "Réflexions sur les dérives du monde virtuel : des dessins rupestres à la réalité augmentée, du discours compensatoire à la pensée unique et des fictions hollywoodiennes aux crises financières".
Comme d'habitude, l'exposé sera suivi d'un débat.
Vidéos
Jeudi 10 juin 2021 à 18h30 à la brasserie Paris Italie
Jean Maruani : Réflexions sur la récente pandémie de CoVid et sur la problématique vaccinale Vidéos
Jeudi 27 mai 2021 à 18h30 en visioconférence
Francis Sanchez : Le principe anthropocosmique.
Débat : Le monde est-il compréhensible ? Vidéo
Pour participer, il faut de préférence un ordinateur connecté à Internet avec des haut-parleurs ou des écouteurs, un microphone et si possible une caméra.
Un smartphone assez puissant peut éventuellement convenir aussi.
La séance commencera à 18h30.
Si vous participez pour la première fois, il est conseillé de vous connecter quelques minutes avant en cliquant sur le lien indiqué ci-dessous, pour avoir le temps de résoudre les éventuels problèmes techniques.
Après avoir cliqué sur ce lien, vous devez autoriser le site de visioconférence à accéder à votre microphone et à votre caméra en cliquant sur "Autoriser" si votre navigateur vous le demande.
Indiquez ensuite votre nom et cliquez sur "Rejoindre la réunion" ou "Join meeting".
Lien de la visioconférence : https://meet.jit.si/philosciences
Jeudi 22 avril 2021 à 18h30 en visioconférence
Débat sur la nombrologie cosmique Débat initialement prévu le 25 mars à la suite de l'exposé de Joël Croissant sur les particules numériques, interrompu par un problème technique.
Vous pouvez voir cet exposé en cliquant sur ce lien. Vidéo du débat
Jeudi 25 mars 2021 à 18h30 en visioconférence
Joël Croissant : Les particules numériques -
Site web Vidéos
Jeudi 25 février 2021 à 18h30 en visioconférence
Dominique Tassot : L'histoire du darwinisme
L’évolutionnisme,
darwinien comme non-darwinien, est la projection sur la nature du mythe du
progrès, promu par les philosophes du XVIIIe siècle. L’idée semble remonter
à Benoît de Maillet qui fut consul de France en Egypte et avait remarqué que
les navires de mer s’amarraient jadis près du Caire : de là l’idée d’un
« retrait des mers » avec, pour conséquence, la transformation
adaptative des espèces marines en espèces terrestres : « Pour en
venir à ce qui regarde l’origine des animaux, je remarque qu’il n’y en a aucun,
volant, marchant ou rampant dont la mer ne renferme des espèces semblables ou
approchantes et dont le passage d’un de ces éléments à l’autre ne soit
possible, probable même, soutenu d’un grand nombre d’exemples. La
transformation d’un ver à soie ou d’une chenille en papillon serait mille fois
plus difficile à croire que celle des poissons en oiseaux si cette métamorphose
ne se faisait chaque jour sous nos yeux[1]. »
L’idée,
émise par Maillet dès 1720, fut reprise en 1754 par Diderot dans son Interprétation
de la Nature: « De même que dans le règne animal et végétal, un
individu commence, s’accroît, dure, dépérit et passe, n’en serait-il pas de
même des espèces entières ? L’embryon a passé par une multitude
d’organisations et de développements… il s’est écoulé des millions d’années
entre chacun de ces développements… il a peut-être encore d’autres
développements à subir et d’autres accroissements à pendre qui nous sont
inconnus[2]. »
Et en 1769, Diderot fait dire à
D’Alembert : « Vous supposez que les animaux ont été
originairement ce qu’ils sont à présent. Quelle folie ! On ne sait pas
plus ce qu’ils ont été qu’on ne sait ce qu’ils deviendront. Le vermisseau
imperceptible, qui s’agite dans la fange, s’achemine peut-être à l’état de
grand animal. L’animal énorme, qui nous épouvante par sa grandeur, s’achemine
peut-être à l’état de vermisseau[3]. »
Mieux encore, D’Alembert ajoute
dans son rêve : « Les organes produisent les besoins et
réciproquement les besoins produisent les organes. […] La conformation
originelle s’altère ou se perfectionne par la nécessité et les fonctions
habituelles. Nous marchons si peu, nous travaillons si peu et nous pensons
tant, que je ne désespère pas que l’homme finisse par n’être qu’une tête[4]. »
L’énonciateur du darwinisme,
c’est Charles Darwin. Mais déjà en 1794, Erasmus Darwin, le grand-père de
Charles, un médecin et botaniste qui avait correspondu avec Jean-Jacques
Rousseau, publiait sa Zoonomia ou Lois de la vie organique. Nous
y lisons : « Serait-il trop audacieux d’imaginer que, au cours
des longues durées qui se sont écoulées depuis que la Terre existe, des
millions d’années peut-être…, tous les animaux à sang chaud soient apparus à
partir d’un filament vivant que la grande cause première dota de l’animalité…
et possédant ainsi la faculté de continuer à s’améliorer par son
activité inhérente, et detransmettre parhérédité ces
améliorations à sa postérité, dans les siècles des siècles? »
La thèse bien formulée d’une
transformation progressive des espèces est donc très antérieure à sa
« mise en musique » scientifique par Lamarck et Darwin. Lamarck
énonça deux grandes lois :
1.La fonction crée l’organe.
2.Loi de l’usage (qui renforce) et
du non-usage (qui atrophie).
Lamarck était donc
finaliste : pour lui, l’oiseau a des ailes pour voler.
Condorcet avait été le grand
chantre du progrès en France. En Angleterre ce sera le philosophe et
psychologue Spencer qui écrit en 1855, donc quatre années avant la
publication de L’Origine des espèces : « Loin d’être
artificielle, la civilisation est une partie de la nature, tout comme le
développement d’un embryon ou l’éclosion d’une fleur. Les modifications qu’a
subies l’homme et qu’il subit encore sont l’effet d’une loi qui sous-tend toute
la création organique[5]. »
Spencer fut l’inventeur du mot « évolution » au sens actuel du terme,
alors que Darwin parlait de « descendance avec modification ».
Il faut bien comprendre qu’à
l’époque de Lamarck et de Darwin, la génétique n’existait pas. On
pouvait croire possibles toutes les transformations imaginables : ce
n’était qu’une question de temps. Pour Lamarck, la Nature a deux grands moyens
pour façonner les « productions » qu’elle met au monde ; ce
sont : du temps et des circonstances favorables. « On sait que le
temps n’a point de limite pour elle, et qu’en conséquence elle l’a toujours à
sa disposition. Quant aux circonstances dont elle a eu besoin et dont elle se
sert encore chaque jour pour varier ses productions, on peut dire qu’elles sont
en quelque sorte inépuisables[6]. »
Darwin va tourner la page du
finalisme et considère, lui, que l’oiseau vole parce qu’il a des ailes.
Deux questions se posent alors : 1. L’origine de la variation évolutive
(étant entendu que cette évolution – ici l’apparition de l’aile – est
progressive). 2. L’hérédité du caractère nouvellement acquis.
Or les expériences du darwinien
August Weismann (1892) – il coupe la queue de souriceaux sur des centaines de
générations successives, dans l’espoir de la voir régresser – établissent la
non-hérédité des caractères somatiques acquis. L’évolutionnisme, qu’il soit
lamarckien ou darwinien, semble alors compromis. Mais survient le salut : la
théorie des mutations (Hugo De Vries, 1901). Comme la mutation affecte le « germen »,
cette nouveauté sera héréditaire et la sélection naturelle la fortifie et la
diffuse : c’est le néodarwinisme.
Depuis 1901, surtout avec
la biologie moléculaire, on est passé de cette « théorie » des
mutations à la réalité : la mutation est une erreur de copie lors de la
réplication cellulaire. Elle est donc systématiquement régressive ou, au
mieux, neutre. L’idée d’une mutation positive, ce qui serait l’idée salvatrice
pour l’évolutionnisme, cette idée doit être abandonnée. La réalité des
mutations, ce n’est donc pas le surhomme mais nous-mêmes, qui ajoutons de
nouvelles mutations délétères à chaque génération. Les environnements
radiologiques ou chimiques favorisant les mutations, on ne les recherche
pas ; on s’en protège !
Pierre-Paul Grassé, vice-président
de l’académie des sciences, disait que si on voulait démontrer la stabilité des
espèces, il n’y aurait pas de meilleur argument que toutes les expériences
faites pour provoquer des mutations. Concernant les expériences réalisées par
Thomas H. Morgan et bien d’autres sur la mouche du vinaigre (Drosophile),
Grassé écrivait : « Il n'est rien sorti de nouveau des bocaux à
drosophiles[7]. »
Plus récemment, les expériences
menées par Richard Lenski sur le colibacille (Escherichia coli), à
l’université du Michigan, confirment la stabilité de l’espèce sur 70 000
générations (soit 1,5 millions d’années à l’échelle humaine !)[8]. Comme chez
tout être vivant, des adaptations mineures ont pu se produire, mais ni organe
nouveau ni fonction vraiment nouvelle.
Concluons. Pierre-Paul Grassé, ce
grand biologiste, écrivait en 1973 : « Aujourd’hui, nous avons le
devoir de détruire le mythe de l’évolution, phénomène simple, compris et
expliqué, qui continue à se dérouler rapidement sous nos yeux. Il faut amener
les biologistes à réfléchir sur la légèreté des interprétations et des
extrapolations que les doctrinaires présentent ou imposent comme des vérités
démontrées. La supercherie est parfois inconsciente[9], mais
non toujours, car il en est qui, par sectarisme, ignorent volontairement le
vrai et refusent de reconnaître les insuffisances et la fausseté de leur
croyance[10].»
[1] B. de MAILLET, Telliamed ou Entretiens d’un philosophe indien avec un
missionnaire français (1748), rééd. Paris, Fayard, 1984, p. 286.
[2] Cité par Paul VERNIÈRES dans son introduction à D. DIDEROT, Le Rêve de D’Alembert, ouvrage rédigé en 1769, paru dans la Correspondance
littéraire en 1782, mais publié à titre posthume à Paris, en 1830seulement, réédit. Paris,Marcel Didier, 1951, p. 15, note 1.
[5] H. SPENCER, Principles of Psychology,
Londres, Will & Norgate, 1855, p. 65.
[6] J.-B. de LAMARCK, « Discours d’Ouverture », An
VIII, in Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique, t. XI,
Paris, 1907, p. 27.
[7] P.-P.
GRASSÉ, Biolologie
moléculaire, mutagénèse et évolution, Paris, Masson, 1978, p. 98.
[8] Cf. A. DEMONGEOT, « Sur les expériences de Lenski », inLe
Cep n°89, décembre 2019, p. 21-27.
[9] Ce sont des mots forts, et même très
forts dans la bouche d’un vice-président de l’Académie des sciences :
parler de supercherie, parler de légèreté des interprétations.
[10] P.-P. GRASSÉ, L’Évolution
du vivant. Matériaux
pour une nouvelle théorietransformiste, Paris, Albin Michel, 1973, p.
25.
Jeudi 21 janvier 2021 à 18h30 en visioconférence
Francis Sanchez : La déliquescence de la philosophie moderne
Vidéos
Jeudi 26 novembre 2020 à 18h30 en visioconférence
Francis Sanchez : Retour à Pythagore: l'unification de la Science par la Théorie des Nombres
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Jeudi 24 septembre 2020 à 18h30 à la brasserie "Paris Italie" au 29 avenue d'Italie
Nadia Guemidi : Pythagore
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ANNULÉ
Jeudi 26 mars 2020 à 18h30 à la brasserie "Paris Italie" au 29 avenue d'Italie
Christian Marchal : L'intuition en mathématique
L'incompréhension générale de ce qu'est réellement la Science est illustrée par la célèbre formule d'Einstein "le plus incompréhensible est que le Monde soit compréhensible". Car la Science, qui se confondait jadis avec la Philosophie, terme forgé par Pythagore, le premier homme de Science, était unifiée, c'est-à-dire distinguée de l'actuelle "multiplicité des sciences", et concerne au premier chef le Monde, c'est-à-dire le Cosmos, la préoccupation centrale de Pythagore.
Donc, fondamentalement, la Science, ou Philosophie Naturelle, est la connaissance et compréhension du Cosmos, ce qui signifie sémantiquement un Univers bien ordonné. Noter que la cosmologie actuelle définit l'Univers comme un ensemble de particules en interaction, donc régies par certaines lois. Mais il ne suffit pas qu'il y ait des lois, encore faut-il qu'elles soient bonnes, c'est-à-dire accepables par l'esprit humain. Il faut donc répondre à Einstein
Le plus compréhensible, c'est que l'humain soit cosmique. Vidéo
Mercredi 29 janvier 2020 à 18h30
Le Rendez-Vous Saint Germain étant encore en travaux, nous restons au Paris Italie pour l'instant.
Francis Sanchez : Histoire du laser, du photon libre et du système d'unités international
Le système international d'unités est inutilement compliqué. Il en résulte que les diverses discipline utilisent en pratique leurs propres unités, un frein pour une Science unifiée. C'est ainsi que nul ne s'aperçoit que les constantes physiques sont présentes dans l'ADN et les acides aminés, alors que l'Axe Topologique montre l'existence d'une théorie ultime basée sur les cordes et l'algèbre des octonions. La vie est donc universelle et le Big Bang, ainsi que le ridicule Multivers sont définitivement réfutés. De même, la vie intelligente est universelle puisque les constantes physiques se retrouvent dans la structure musicale, de plus liée aux groupes sporadiques. La recherche mathématique doit donc s'orienter vers la conjonction octonions-groupes sporadiques, ainsi que l'avait déclaré le regretté Atiyah. L'absence de contact avec les extra-terrestres signifie simplement qu'ils ne nous considèrent pas, à juste titre, comme une authentique, et fréquentable, civilisation.
Mercredi 18 décembre 2019 à 18h30
Michel Duhamel (Président de la société Genodics) : Effets de séquences musicales sur les systèmes biologiques : historique, fondements et prospectives en agronomie et en médecine Vidéos
Mercredi 20 novembre 2019 à 18h30
Jean Maruani : La Liberté comme ‘nécessité bien comprise’ selon Spinoza : implications philosophiques, scientifiques, politiques et religieuses Vidéos -
Fiches d'information -
Site web de Genodics
Jeudi 31 octobre 2019 à 18h30
Dominique Tassot et Francis Sanchez : Le concept de Cosmos, dialogue entre un Philosophe et un Scientifique
suite à l'émission "Libre journal" du 25 août 2019 sur Radio Courtoisie Vidéos
Jeudi 26 septembre 2019 à 18h30
Christian Camus : L'univers obéit-il à des lois ? Vidéos
- Résumé de l'exposé
Mercredi 18 septembre 2019 à 18h30
Gérard Guri : Le mystère du monde selon Carlo Rovelli
avec une lecture du dernier chapitre (intitulé "Le mystère") du livre de Carlo Rovelli "Par-delà le visible : la réalité du monde physique et la gravité quantique". Vidéos
La séance initialement prévue le jeudi 27 juin 2019 à 18h30 (
Laurent Guéroult : L'holographie cosmique
expliquant pour la première fois la raison profonde de l'immensité du Cosmos ) est reportée à une date ultérieure.
Jeudi 20 juin 2019 à 18h30
Gérard Guri : L'entropie Vidéos
Jeudi 23 mai 2019 à 18h30
Michel Turrini : Le temps Vidéos
Jeudi 25 avril 2019 à 18h30
Pr. Renée Veysseyre : Unification Physique - Mathématique
Laurent Guéroult : La constante d'échelle de Sternheimer : unification Physique-Biologie
Jeudi 28 mars 2019 à 18h30 4 exposés sur la Science au 3ième Millénaire :
Pr. Francis Sanchez: Historique, Principe Calculatoire, Axe Topologique et Principe Holique
La Philosophie commence avec Pythagore, avec l'idée centrale d' Unité engendrant la multiplicité, ce qui rejoint la dichotomie entre l'Etre invariant de Parménide et le mouvement local de Héraclite. Cette conception d'un Cosmos harmonieux, donc immuable, a traversé les siècles et les coutumes, mais a été oubliée par la Science moderne qui débouche au contraire sur une Cosmologie Evolutive, fille du modèle aberrant, et réfuté par les fossiles, de Darwin, dont le rôle du hasard contredisait le déterminisme de Laplace. Celui-ci fut aussi rejeté par l'école de Copenhague et, suite au prix Nobel désastreux d'Einstein sur le photon baladeur, et son tabou de la vitesse-limite c, la non-localité quantique ne fut pas reliée à la Cosmologie. De plus, oubliant l'avertissement de Poincaré, on a traité la Cosmologie par des équations différentielles, donc locales, ce qui a débouché sur un ridicule Multivers. L'hypothèse d'un Cosmos-calculateur inverse le Principe Anthropique et aboutit à l' Axe Topologique qui unifie Microphysique et Cosmologie Permanente, et confirme la Théorie Arithmétique la plus simple: le Principe Holique.
Pr. Michel Grosmann: Holographie Quanto-Cosmique
Pour remplacer les équations différentielle par des relations intégrales, les relations holographiques les plus simples sont celles qui découlent du testament d'Archimède: la circonférence d'un cercle de rayon unité est numériquement deux fois son aire. En l'appliquant au rayon d'Univers visible R, défini comme le rayon du trou noir dont chaque point est le centre, la longueur de Planck introduit un quantum d'espace 1061 et un Grandcosmos 1061 plus grand que R. On retrouve ainsi l'entropie de trou-noir de Bekeinstein-Hawking. La synchronisation Univers-Grandcosmos implique une vitesse C excédant c par le même facteur 1061. Cela résout le mystère de l'énergie du Vide quantique excédant celle de l'Univers d'un facteur 10122. Jointe à la quantification holographique, l'hypothèse de quasi-continuité, impose l'utilisation de grand nombres, justifiant ainsi l'immensité du Cosmos, qui utilise en particulier les propriétés calculatoires de p. Le grand Nombre d'Eddington s'identifie au nombre de neutrons dans la fraction triviale 3/10 de la masse de l'Univers, ce qui rend inutile l'énergie noire. Ce faux problème, qui se traite en une ligne de calcul, a été invoqué pour expliquer la récession exponentielle, pourtant prévue par la cosmologie permanente de Bondi, Gold et Hoyle, qui avait aussi prédit la température de fond. La longueur d'onde de celle-ci rentre dans une Conservation Holographique Spéciale 1D-2D-3D utilisant les longueurs d'onde des particules principales, et correspondant à une analyse dimensionnelle sans c.
Pr. Renée Veysseyre: La Constante d'Atiyah réunifie Physique et Mathématique
Le testament d'Atiyah réhabilite le 137 d'Eddington et introduit une nouvelle constante G renormalisant la constante g d'Euler-Mascheroni, en liaison avec l'approche de p d'Archimède. Le pôle des séries de Riemann, la série harmonique, exhibe le 137 en liaison avec le 11, la dimension de la théorie M unificatrice des 5 versions des théories de cordes: 137 = 11² + 4². De plus, en théorie statistique, 11/4 est le rapport du cube des températures photon/neutrino. Cette constante d'Atiyah rentre dans l'Axe Topologique en liaison avec le rayon d'amas galactique qui est la distance où la répulsion galactique excède la gravitation attractive. La constante d'Atiyah entre dans des corrélations à 10-9, illustant la réduction dimensionnelle de la théorie des Supercordes.
Christian Bizouard, astronome: Omniprésence astrophysique du cycle de Kotov
La période de Kotov, d'abord repérée dans le rayonnement solaire, a été retrouvée dans certains quasars par Viktor Lyuty, sans effet Doppler mesurable, mais avec des déphasages qui excluent tout artéfact local. On retrouve cette période ainsi que sa distance associée dans les étoiles doubles, les planètes supérieures et les planètes extra-solaires, ainsi qu'en Biologie Théorique: la période de Kotov est liée par analyse dimensionnelle sans c à la masse du bicodon d'ADN, de masse atomique 1837, qui est aussi le rapport de masse Hydrogène/Electron.
Jeudi 28 février 2019 à 18h30
Christian Marchal présentera un des deux sujets suivants au choix des participants :
A) L'intuition en mathématique, un cas concret.
David Hilbert pensait qu'une axiomatique suffisamment développée rendrait l'intuition inutile en mathématique, mais Henri Poincaré lui répondit que la plupart des progrès de cette science étaient dus à l’intuition de leur inventeur et qu'il était sans doute impossible d'imaginer une axiomatique capable d'englober tous les progrès futurs.
L'intuition peut être parfois très étrange, mais elle est très exigeante : on chemine avec peine et ténacité sur un chemin difficile, on espère tout au plus découvrir une médiocre mine de charbon et au milieu de cette mine il y a une mine de diamant ! On découvre d'un seul coup des résultats beaucoup plus intéressants que tous ceux que l'on espérait...
Un exemple simple et récent permettra de préciser toutes ces notions, je dois dire qu'il m'a beaucoup étonné et que n'en suis pas encore revenu !
B) La révolution des idées scientifiques depuis un siècle.
Le dix-neuvième siècle est un siècle de très grands progrès scientifiques et à l'aube du vingtième siècle, la Science et les savants ont un prestige immense : "La Science expliquera tout. Elle vaincra toutes les misères et toutes les maladies qui assaillent l'humanité depuis toujours...". Mais les découvertes successives bouleversent cet optimisme. La Mécanique quantique détruit le déterminisme. L'Univers se révèle beaucoup plus complexe et étrange que tout ce que l'on imaginait. Les mouvements chaotiques, les attracteurs étranges sont d'une grande généralité et ne sont plus une simple curiosité mathématique de peu d'intérêt. Les gaz asphyxiants, la bombe atomique, les manipulations génétiques entachent la réputation des savants qui sont redevenus modestes et ont recherché des justifications hors des limites de leur domaine... Les fondations de la Science sont radicalement transformées.
Il est impressionnant de constater que ces bouleversements trouvent leur origine dans les travaux scientifiques et philosophiques d'un grand pionnier : Henri Poincaré
Le sujet choisi était le sujet B, non par le choix des participants mais parce qu'une panne de vidéoprojecteur a rendu impossible la présentation du sujet A.
Vidéos
Jeudi 24 janvier 2019 à 18h30
Historique de la naissance de la théorie de la relativité
Présenté par Christian Marchal Vidéos
Pas de séance en décembre
Jeudi 22 novembre 2018 à 18h30
Science et musique : de l'harmonie des profondeurs à l'harmonie des sphères
Présenté par Jean Maruani Vidéo
Jeudi 25 octobre 2018 à 18h30
L'école pythagoricienne
Présenté par Michel Turrini Vidéos
Jeudi 27 septembre 2018 à 18h30
L'émergence, un concept qui divise
Présenté par Pascal de Oliveira Vidéos
Jeudi 24 mai 2018 à 18h30
La révolution des idées scientifiques depuis un siècle
Présenté par Christian Marchal Vidéos
Jeudi 26 avril 2018 à 18h30
Le nombre d'or
Présenté par Michel Turrini Vidéos
Jeudi 19 avril 2018 à 18h30
La complexité mathématique face à la simplicité cosmique
Présenté par Francis Sanchez Vidéos
Jeudi 29 mars 2018 à 18h30
Les Avatars du Virtuel
Des dessins rupestres à la réalité augmentée,
des fictions hollywoodiennes aux crises financières,
et du discours compensatoire à la pensée unique.
Présenté par Jean Maruani Vidéos
Jeudi 22 juin 2017 à 18h30
La théorie de la gravitation d'Einstein : la courbure de l'espace-temps
Présenté par Michel Turrini
Ensuite interruption pendant l'été
Jeudi 27 avril 2017 à 18h30
Exposé de Jean Maruani : "Celui qui se bat avec des monstres doit prendre garde de ne pas devenir aussi un monstre, et quand tu scrutes le fond d'un abysse, l'abysse aussi scrute au fond de toi" (Nietzsche, Par delà le Bien et le Mal) Vidéos -
Texte
Jeudi 23 mars 2017 à 18h30
Réhabilitation de la théorie d'Eddington et les erreurs de la cosmologie
Présenté par Francis Sanchez
Enregistrement audio :
Débat troisième partie :
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Jeudi 12 mai 2016 à 18h30
L'origine des langues
Présenté par Jacques Bailhache
Quelques éléments d'informations sur les différentes recherches sur l'origine des langues :
Cliquez ici
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Jeudi 28 avril 2016 à 18h30
Discussion contradictoire avec Francis Sanchez sur sa Cosmologie Cohérente
Voir résumé séance du 25 février.
Documents : L'Axe Topologique - Principe de cohérence et immergence cosmique
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Vidéo :
Jeudi 14 avril 2016 à 18h30
L'origine des langues
Présenté par Jacques Bailhache
Quelques éléments d'informations sur les différentes recherches sur l'origine des langues :
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Jeudi 24 mars 2016 à 18h30
Le temps et l'espace
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Jeudi 25 février février 2016 à 18h30
au "Rendez-Vous Saint Germain" salle en sous-sol, 88 bd Saint Germain, métro Cluny - La Sorbonne (Attention : changement de lieu !)
Réunification de toutes les descriptions physiques pour une cosmologie cohérente.
Présenté par Francis Sanchez.
Résumé
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Vendredi 12 février 2016 à 18h30 au café "Le Métro" place Maubert
Perception de l'espace et du temps.
Présenté par Denis.
Jeudi 28 janvier 2016 à 18h30 au café "Le Métro" place Maubert
Causerie avec Gérard Guri sur le temps et l'espace à partir de la théorie de la gravitation quantique à boucles et de la théorie des cordes.
Vendredi 11 décembre 2015 à 18h30 au café "Le Métro" place Maubert
Vendredi 13 novembre 2015 à 18h30 au café "Le Métro" place Maubert
Darwin survivra-t-il à la sélection scientifique du XXIème siècle ?
Présenté par Didier Guignard
Le Darwinisme est l’une des rares théories scientifiques du XIXème siècle qui ait survécu jusqu’à aujourd’hui avec peu de modifications. C’est peut-être surtout dû à l’absence d’une théorie alternative suffisamment solide, car il existe aujourd’hui de nombreuses critiques fondées. Est-ce pour cette raison que Richard Dawkins, dans son livre « l’horloger aveugle » ose dire au sujet de la théorie de Darwin : « Même si elle était démentie par les faits, elle serait encore la meilleure théorie disponible » ?
Kurt Gödel a démontré que pour tout système formel assez puissant pour contenir l'arithmétique, on peut construire une proposition indécidable dans ce système, cette proposition exprimant sa propre indémontrabilité. De plus, le fait d'ajouter cette proposition indécidable aux axiomes du système ne résout pas le problème car on a alors un nouveau système qui a sa propre proposition indécidable.
Des logiciens tels que Alan Turing et Solomon Feferman ont étudié la possibilité de dépasser cette limitation grâce à un procédé d'itération transfinie d'un principe de réflexion. Mais ce procédé fait appel aux ordinaux, qui sont des objets mathématiques qu'on ne peut pas construire totalement de façon mécanique, dont la construction nécessite une part de créativité et la capacité de percevoir des régularités, qui constitue un des principes essentiels de l'intelligence créative.